Mes chouchous !

Salut toi,

Ça vadrouille pas mal ces jours… à tel point que j’aurais plein de trucs à raconter et de photos à poster mais voilà…  tu sais comment c’est hein ? Tu te dis « oh je posterai ce soir » et le soir venu, tu fais d’autres trucs.

Mais là, tout à coup, hop ! Me revoilà ! Un mardi aprème, tranquillos au bureau (dernière semaine avant les vacances ! Hihihihi !) et pleine d’entrain.

Ça fait longtemps que je t’avais promis un truc. Tu te souviens ? (non en fait tu t’en fous !)

Quand j’avais été taguée et que je n’avais pas vraiment joué le jeu à fond parce que j’étais au boulot et que je devais courir en studio ?

J’avais plus ou moins joué le jeu mais j’avais pas vraiment tagué les 11 autres blogs. Déjà parce que le tagage était en français et que beaucoup de mes blogs chouchous sont en anglais et je sais pas s’il auraient compris grand chose, les pauvres ! Bref !

Trêve de discute, roulement de tambour, trompettes et fanions hissés haut, voici mes blogs chouchous.

Je te préviens ce sont des blogs qui parlent de fringues, de route, de moto, de trucs vintage, d’aventure… Des blogs « Born To Be Wild », quoi !  (comme ça, si tu t’attendais à des blogs pâtisserie ou tricot tu sais directement que tu risques de perdre ton temps !)

Alors voilà, je shoote dans le désordre :

1. Free People

Je le lis chaque jour, je le suis religieusement. J’aime tous les petits trucs beauté-bouffe-style-DIY qu’on y trouve. J’aime l’esprit qui y règne, c’est relax et ça sent bon. Ouais, si on pouvait mettre des odeurs aux blogs, celui-ci sentirait l’été, le gazon coupé et la lessive qui sèche au soleil. Et j’aime bien aussi le site de fringues de Free People. À fond moi.

2. Return Of The Cafe Racers

Là, si t’aimes pas les motos, tu peux passer directos au point 3. Parce que ça parle de bécanes. De Cafe Racers pour être plus précise. J’adore le style, j’aime comme les amoureux de CR les bricolent, ces motos ont trop de gueule. J’aimerais bien un de ces 4 avoir une Cafe Racer mais comme deuxième moto parce que tu ne te tapes pas forcément la traversée du Canada sur ce genre d’engin (la position est loin d’être confortable, je pense). Mon rêve ultime ce serait une Norton Commando (mais une vieille hein ?) traficotée en Cafe Racer.

3. The Road Is Home

Je l’ai découvert récemment et je l’ai lu d’une traite. C,est le blog d’une très très jeune femme australienne, talentueuse photographe, exploratrice de la route et de la vie, un peu gypsy, amoureuse, maman qui nous entraîne dans une vie de nomade, de tendresse, de belles couleurs. Si t’as besoin de faire le plein de good vibes, va lui rendre visite.

4. El Solitario

Bon. Y a de nouveau de la bécane mais t’as pas besoin de sauter au point 5 parce qu’il y a aussi de la fringue et du style. Ça sent le cuir, la poussière, l’aventure, leurs trucs.

5. It’s better In The Wind

Okay. Toutes mes confuses mais là aussi y a pas mal de bécanes. Mais pas que. C,est le blog du photographe Scott G Toepfer et j’aime beaucoup son boulot. Y a de la bonne vibe !

6. Ridedot.com

Arrête, même si tu ne fais pas de moto, tu vas aimer ce blog. Il est rédigé par un couple de Toronto. Un beau jour, ils ont décidé de tout liquider, de tout vendre, de quitter leur job et de partir à moto à travers le vaste monde. Alors même si t’es pas branché moto, tu vas te faire plaisir avec leur blog. C’est un carnet de route au jour le jour accompagné de photos sympas. En fait c’est un road trip sans date précise de retour. Tu te dis que ces deux-là, ils sont en train de se construire un vécu en béton. Et ça fait envie… si si… faut me croire…

7. Seaweed and Gravel

On reste dans l’esprit road trip, bagnoles, moto, mais aussi musique, surf, skate. C,est une marque en fait, qui vend des fringues et des accessoires dont je suis in love.

8. The Selvedge Yard

Ça c’est mon chouchou des chouchous. Un blog magnifiquement fait, qui va te parler autant des Stones que de Steve McQueen. Qui te ressort des trucs de l’époque, qui te fait voyager dans le passé sans être gnangnan ou désuet. C’est un vrai blog rock’n’roll la classe internationale. Je suis hyper hyper fan !

9. Spell and The Gypsy Collective

Tu les connais, hein ? J’ai sans arrêt des photos d’eux dans mes inspirations. J’aime autant leur blog que leur site de fringues. J’adhère au look, à la façon dont le blog est fait, à l’atmosphère des photos, tout me parle.

10. Ray Gordon

Au départ, je l’ai découvert à cause de son site. C’est un photographe que j’aime beaucoup.

Et la semaine prochaine je suis en ouacances ! Tralalalalèèèère !

#la#facebookerie#du#jour

…ou devrais-je dire la Facebookerie de tous les jours ? Ça n’arrête plus, depuis quelques temps, ça hashtague à mort sur Face ! À croire que les Hashtaguistes font un concours de popularité avec les R.I.Pistes ! Y’en a même qui combinent les deux : #R.I.P.#PrayforBoston.

T’arrives bientôt plus à déchiffrer ce qu’ils essaient de dire entre les hashtags !

Samuel

WW

C’est quand même pas le diable de mettre une goutte de schnaps dans du thé

Oh je sais… il me suffit de peu pour me faire marrer (et pour me faire ronchonner aussi hein ?) N’empêche, n’importe quoi en rapport avec Derrick me fait juste crouler de rire. Va savoir pourquoi… j’ai sûrement la nostalgie des écrans verdâtres et de la célèbre phrase de Derrick à son adjoint : « Harry, hol schon mal den Wagen » 😀

La facebookerie du jour : les R.I.Pistes

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Facebook des fois (souvent) c’est cool parce que tu peut te moquer et faire ta sale gueule ! Allez, franchement, qui c’est qu’aime pas se moquer de ses semblables ? Hein ? Allez, on lève le doigt… j’te crois même pas ! À moins que le politiquement correct qui fait ravage ait carrément bien torpillé ton cerveau, j’te crois pas ! Je sais que t’aimes te moquer !

Moi sur FB, ceux qui me font mourir de rire ce sont les R.I.Pistes. Ils adorent et cultivent avec passion l’art de transformer FB en rubrique nécro et te donnent carrément l’impression qu’ils connaissaient la personne en personne (je sais, y a 2 mots qui se répètent, t’inquiètes, t’as qu’à penser que c’est du Ramuz !).

Par exemple aujourd’hui, apparemment (vu que je ne suis plus les nouvelles depuis longtemps) Mme Tatcher est décédée. J’ai pas grand chose à  dire sur ça vu que quand elle était au pouvoir, ben j’étais gamine. Donc je ne me souviens d’elle que très vaguement. En plus, sa famille et ma famille n’étant pas amis, je n’ai jamais eu l’occasion de la croiser à un pic-nique ou à une promenade en bateau sur le Léman.

J’imagine que depuis le temps, elle est devenue une vieille dame et ma foi… malheureusement, à un moment donné on part pour un autre voyage.

Bref… si je ne me souviens de cette dame que très vaguement, je me dis que ça devrait aussi être le cas des potes de ma génération. À moins qu’à 10 ans tu te sois passionné pour l’actualité…

Que nenni ! Que vois-je fleurir ce matin sur les statuts ? R.I.P. dame de fer, etc… etc… et une qui m’a quand même fait rire mais sans méchanceté hein ? (c’est pas le genre de la maison t’façon) c’est  : « Rust in Peace Iron Lady ».

Enfin bon. Ce qui m’hallucine un peu c’est que tous ces gens de mon âge ou plus jeunes n’ont pas forcément un souvenir très clair de la Lady, mais tu en vois plein qui R.I.Pisent leurs statut today alors que jamais auparavant ils n’ont montré un quelconque intérêt pour : la politique, l’histoire ou l’Angleterre. Même pas un pet d’intérêt pour les Sex Pistols, c’est dire !

Alors forcément, je ricane toujours un p’tit peu (hin ! hin ! hin !). Et ça fait ça avec toutes les célébrités qui nous quittent hein ? Même avec les vieilles célébrités que personne ne connais. Même avec les célébrités qu’on croyait déjà disparues. Y a toujours des R.I.Pistes prêts à dégainer !

R.I.Per est une activité à temps plein du FB (comme pour moi, bullshiter).

Pis ce qui est rigolo c’est qu’il y a plein de gens qui « LIKE » le statut. Ils aiment quoi, au fait ? Le fait que la Dame de Fer is gone ? Le fait que le Facebookien soit si touché ? Le fait que le facebookien soit si bien informé ? Huuhuuuuuh !

Je sais pas moi, mais si une célébrité que j’aime au plus haut point (aka Björk) venait à disparaître, j’irais certainement pas étaler mes R.I.P. et autres phrases de condoléances sur FB.

J’ai quand même pas gardé les vaches avec, non ? Quoique… ça doit être bien cool de garder les vaches islandaises avec Björk.

La facebookerie du jour

Je te laisse déguster :

Picture 6Ça fait à peine quelque heures que parlais de « Avoid News », je rentre chez moi, ouvre mon Facebook (nan, j’ai pas d’application FB sur mon téléphone !) et PAF ! Je tombe sur ce post d’une de mes copines. Elle fustige la presse et les médias (clap ! clap ! clap ! bravo, bon début). Elle a posté un article (que je n’ai pas lu mais dont le titre est suffisamment évocateur) sur un genre de « reality show » que je n’ai jamais regardé (je jure, croix de bois, croix de chocolat ! ptiou ! je crache par terre !) mais dont j’ai quand même entendu parler (j’ai des amis qui suivent mais je les aime quand même 😀 ).

Donc là, si tu me suis,  je m’apprête à écrire une salade sur un article que je n’ai pas lu et une émission que je n’ai jamais vue (et je travaille sans filet !)

Bref. La copine en question fustige les médias, leur fout tout sur le dos. Et elle illustre sa colère d’un article de presse (donc elle suit les médias d’assez près et les aime tellement qu’elle prend le temps de poster sur FB). Apparemment un docteur aurait mis fin à ses jours suite à ce show. Ça la choque tellement qu’elle en fait un joli post sur Facebook (qui se termine par R.I.P. genre elle connaissait le docteur et sa famille). C’est pas un peu gerbâtre tout ça ?

Ben je veux bien moi, que les médias aient leur part de caca dans tout ça et que c’est bien triste (je suis la première à ne pas les ménager, hein ?) mais (arrêtez-moi si je déraille) les vrais coupables ne seraient-ils pas ceux qui suivent (et cautionnent) ce genre d’émissions (dont ma copine) ? la presse dans le fond, elle fait monter la sauce. C’est ce que le public recherche la plupart du temps (vu que les gens s’emmerdent… il leur faut un peu de piment hein ?). Pis c’est ce même public qui vient après pleurer les morts du show. Ahem ! T’en penses quoi toi ?

Alors on peut bien dire que les médias sont des méchants (je les défends pas, hein ?) mais faudrait peut-être aussi qu’on leur mette leur nez dans leur propre caca, à tous les moutons qui se régalent de ça.

Ma copine, c’est une fille super sympa, qui a bon coeur et tout et tout, mais je crois que lors de ma prochaine visite en Suisse, je vais aller la voir avec une bouteille de rouge… ça lui fera quelques heures en moins devant sa TV. Tout ça de gagné 😀 (Hit-Girl, sors de ce corps !)

Un an sans nouvelles

Il y a un an, je découvrais le manifeste de Rolf Dobelli, intitulé « Avoid News « .

Je l’ai lu et me suis lancée illico dans l’expérience. Séance tenante j’ai cessé de regarder/écouter/lire les nouvelles. Mais vraiment. J’ai poussé l’expérience à fond, en baissant le volume de la radio au moment des informations, en détournant les yeux des écrans géants qu’on nous met partout sous le nez et en me détournant systématiquement, de toute source relative « aux nouvelles ».

Mon bilan ? ben j’ai rien manqué du tout. J’ai réalisé que s’il arrive quelque chose qui a vraiment un impact sur ma vie, je l’apprendrai de toute manière via mes amis, mes collègues, ma famille. Le reste, je l’ai totalement balayé. Mon jugement, ma perception de la réalité sont devenus plus pointus, plus clairs. J’ai gagné en lucidité. J’ai toujours préféré penser par moi-même et ne pas tenir trop compte de tout ce dont on nous bombarde, mais me dissocier des nouvelles m’a permis d’avancer encore plus sur ce chemin-là.

Le manifeste de Dobelli insiste sur le fait que « News is to the mind what sugar is to the body » (les nouvelles sont à l’esprit ce que le sucre est au corps). On sait ce que le sucre représente, on en connaît les méfaits sur la santé et surtout, on sait à quel point on peut en être dépendant (dit celle qui bouffe du chocolat tous les jours -mais c’est normal, je suis Suisse-).

Me détacher des nouvelles et de l’actualité a été extrêmement simple. Peut-être plus simple pour moi étant donné que j’ai grandi sans TV, je ne sais pas.

Mais s’il est simple de le décider et de le vouloir, il n’est malgré tout pas si facile de déjouer la présence perpétuelle de l’information. On nous la met sous le nez 24/24. Tu vas chez le véto, t’as la TV à la salle d’attente. Pareil chez le dentiste, le toubib, et même parfois, chez ton garagiste. Au sport, même cirque. Ouais, faut surtout pas que les gens perdent ne serait-ce qu’une miette d’information alors qu’ils bossent leurs abdos. je ne parle même pas du boulot : y a des TV partout (forcément, on fait des spots TV -et j’adore ça, ironie du sort !-). Mon boss à une chaîne d’infos qui tourne non-stop dans son bureau et pendant les réunions, tu vois les yeux des collègues qui sont comme hypnotisés par l’écran (et qui lisent pour la 10ème fois la même information).

En fait c’est ça, le vrai défi : déjouer la perpétuelle présence de l’info. Mais j’y suis arrivée, j’ai tenu bon et un an après, mes yeux ne sont plus happés par les images qui défilent et qui tente de nous gaver. Mes oreilles aussi sont devenues hermétiques à ce genre de trucs.

À la place, je préfère profiter d’autres activités ou alors de regarder/écouter des trucs futiles ou profonds, qui ont un impact réel dans ma vie, pourvu que ça ne fasse pas office de sucre sur mon esprit. Parce que mine de rien, t’en gaspilles, du temps, à « t’informer ». C’est chronophage au max, cette histoire. Sans compter l’énergie que tu y consacres.

C’est pervers, tout ça. On t’abreuve littéralement de trucs que sérieusement, t’as pas besoin de savoir. Des trucs qu’on déforme, qu’on exagère. Des trucs contre lesquels tu es impuissants de toute façon et que tu ne changeras jamais. Des trucs qui te rendent malheureux, qui te font culpabiliser mais auxquels tu es devenu accro. C’est devenu ta p’tite drogue quotidienne : savoir ce qui se passe (surtout les trucs glauques) partout dans le monde.

Je prends un exemple : en décembre, y a eu une fusillade dans une école aux States. Bien sûr que je ne le savais pas, vu que j’ai décroché de l’info. Mais forcément que j’ai fini par l’apprendre étant donné que les collègues ne parlaient que de ça. Collègues outrés au plus haut point lorsqu’ils ont réalisé que je n’avais aucune idée de quoi ils parlaient.

Sérieux, comment peut-on vivre sans savoir ce qui se passe dans le monde ? Ben moi maintenant, je me demande comment on peut vivre en se tenant constamment informé de tout.

Ce fameux jour de la fusillade, quelqu’un m’a dit « comment ça se fait que tu ne sois pas au courant ? » ce à quoi j’ai répondu simplement : « bah, je ne regarde/écoute/lis plus les informations depuis 9 mois ». Réaction de l’intéressé : « Mais c’est pas possible ça. C’est important de savoir ce qu’il se passe dans le  monde. Tu ne peux pas ne pas t’informer ». Moi « Ah bon, pourquoi ? » Réponse : « Heuuu… ben… parce que c’est super important quoi ! »

Voilà la réponse que j’ai eue : « tu ne peux pas ne pas t’informer » et « c’est super important » mais personne ne sait pourquoi. Personne n’est capable de te donner une bonne raison de te gaver de news.

Certes, dans ce cas, l’information est importante si tu es médecin, pompier ou flic vivant dans la périphérie de la fusillade, parce que ça te permet d’intervenir, mais de toute façon, tu l’apprendrais via d’autres circuits que les médias traditionnels.

Mais ces personnes susceptibles d’intervenir mises à part, personne n’a besoin de savoir ça. Ça ne sert à rien si ce n’est à : s’angoisser, avoir peur, culpabiliser, s’aigrir, se dire que le monde va mal et patati et patata (et de toute façon c’est pas toi qui vas le réparer, le monde qui va mal) ah ouais… pis avoir de la conversation. Au moins t’as un truc à dire autour de la machine à café le matin. « Oh mon Dieu ! Vous avez vu ce qui s’est passé là-bas ? » ce à quoi tu peux prendre un air consterné (et ça te permet même mettre à jour ton statut Facebook pour montrer à quel point tu es bien informé et à quel point tu compatis).

En plus on ne peut même pas dire qu’on peut tirer une leçon des nouvelles car le lendemain, la catastrophe en question est déjà oubliée pour céder sa place à une autre.

Sérieux, une année sans nouvelle m’a prouvé à quel point elles sont sans importance. Au contraire. Mon esprit a pu se concentrer sur d’autres choses, qui ont un véritable impact sur m vie, j’ai eu ce sentiment d’être davantage connectée au monde qui m’entoure (même si ça peut paraître contradictoire) à sentir mes pieds encore mieux ancrés dans la vraie vie (et pourtant je l’ai dit, je n’étais pas une dévoreuse d’information au départ).

L’expérience à été plus que positive et je la continue. En fait ce n’est plus juste une expérience, c’est devenu mon mode de vie. Ben ouais, y en a qui sont végétariens ben moi, je ne bouffe tout simplement plus de nouvelles.

Tempête de neige à Toronto… suite

Il a neigé très fort toute la nuit. C’est beau. Il est tôt, il fait encore nuit et la neige brille sous les réverbères orangés. Bon je me doute bien que vous avez tous vécu une fois ou l’autre, une tempête de neige, alors je ne vais pas m’étaler sur le sujet et jouer à la Miss Météo !

Non, en fait, je voulais ajouter quelques lignes à mon billet d’hier dans lequel je vous parlais de Bernard Lebel le journaliste de Radio Canada qui est d’origine amérindienne. Il est à nouveau l’invité de Madeleine Caboche sur la RSR aujourd’hui et nous parle des baleines du Saint-Laurent et des bélugas et de ses relations avec ces mammifères dont il est devenu spécialiste. Il partage avec nous des enregistrements sonores et nous raconte comment ces géants communiquent. C’est extrêmement touchent. l’émission est diffusée en ce moment mais elle sera ré-écoutable ici. Enjoy et Happy Friday !

Je vous laisse une chanson que j’aime bien (rien à voir avec les baleines !)

Tempête de neige sur Toronto, un Amérindien du Québec et des aventuriers au Yukon

FeuerFreiCette semaine, il y a eu des trucs dont je me suis dite « c’est cool ça, je vais en parler sur mon blog ».

Mais il se trouve que cette semaine a été super occupée, j’ai même pas posté mes sacro-saintes photos du lundi.

Bah ! On en aura plus lundi prochain, du coup !

Par contre j’ai retenu quelques trucs sympa que j’avais envie de partager. Là j’ai le temps de poser mon cul. C’est jeudi soir, relax, je viens de rentrer du boulot. Il neige, neige, neige. On annonce une énorme tempête à Toronto, avec 30 cm de neige pour demain.

C’est de ça que les Torontois ont parlé toute la journée, en fait. La tempête de neige. Autant dire la fin du monde quoi ! À Toronto, ça flippe vite même pour 5 cm. Bon… faut dire que nous sommes beaucoup d’expats dans cette villes et nous ne venons pas tous, comme moi, de pays où on a de la neige et l’habitude de conduire par un temps comme ça.

On a des expats de pays chauds, pour qui, se ramasser 30 cm de neige d’un coup est une grande première. Alors c’est le bordel partout sur les routes. J’aime bien. Je me sens bien dans ma bagnole avec la neige qui tombe en furie et la musique à fond. Ça ne me dérange pas d’être bloquée dans les bouchons. Je me sens un peu dans une zone « hors du temps » comme quand je suis en avion. Ça devrait arriver plus souvent, ces moments « hors du temps ». Ça requinque comme on dit chez nous.

Bref. Là je suis à la casa, on a fait un feu dans la cheminée, j’écoute la RSR « La Première », c’est relax quoi. Un vrai jeudi soir.

Lundi j’ai eu envie de parler d’une émission qui passait alors que je me préparais pour aller bosser. C’est marrant parce qu’il s’agissait d’un truc sur les Amérindiens du Québec. J’ai souri parce que l’invité avait un accent plus valaisan que québécois. J’ai d’ailleurs cru qu’il s’agissait d’un Suisse qui avait vécu parmi les Indiens au Québec, jusqu’à ce que je comprenne qu’il s’agissait en fait d’un véritable Amérindien. L’invité était en fait Bernard Lebel, journaliste à Radio Canada qui est d’origine amérindienne. Il s’exprimait sur sa vie, sa famille, sa culture et la relation qu’il entretient avec les siens.

Je suis toujours très sensible à tout ce qui touche aux Premières Nations. Ne me demandez pas pourquoi, ça m’a toujours attirée et fascinée. En tout cas, si ça vous intéresse, vous pouvez ré-écouter l’émission ici : Chez les Amérindiens du Québec

Et pour rester dans le même sujet, j’ai entendu, il y a 2 jours une chanson sur Radio Canada, alors que je roulais.

Une chanson qui parlait d’une certaine Émilie Fortin et d’un certain Pierre-Nolasque Tremblay.

Je n’avais jamais entendu cette chanson et encore moins entendu parler de ces deux personnes. Mais les paroles…. aaaah ces paroles !

Elle m’ont rappelée comment, quand j’étais enfant, je dévorais les bouquins de Jack London, James Oliver Curwood, les histoires de trappeurs du grand Nord et autres Dernier des Mohicans et Maria Chapdelaine. J’adorais ces aventuriers du froid. Ces pionniers de la ruées vers l’or, ces gens qui survivaient dans un environnement tellement beau et hostile. Je passais des heures à rêvasser.

Alors Émilie Fortin, elle m’a tout de suite plu. À la première écoute de la chanson. J’ai tout de suite fait des recherches. Je me demandais si je pouvais la trouver sur Youtube et en tapant son nom et celui de Pierre-Nolasque Tremblay, j’ai découvert l’histoire de véritables aventuriers du Nord.

Et à la fin des années 1800, y en avait pas des masses, de femmes qui partaient comme ça au Yukon.

Émilie, elle a eu une vraie vie de roman. Dure, bien sûr, mais elle a été une femme libre. C’est devenue un peu une héroïne du Grand Nord et ces jours, je suis véritablement fascinée par cette femme et par Pierre-Nolasque Tremblay, son mari. Quel couple !

L’article est ici. J’adore découvrir des personnalités comme ces deux. Surtout de nos jours où pffffffff… les aventuriers ne sont plus ce qu’ils sont. Non pas que je ne reconnaisse pas leur courage mais bon… ce sont des aventuriers bardés de high-tech et ça casse quand même un peu le truc, non ?

Enfin voilà deux choses que j’avais vraiment envie de partager avec vous qui êtes de passage.

Et là ben… je vais me faire un petit café et aller voir tomber la neige, mais je vous offre quand même une photo de mon feu de cheminée.

Happy Thursday Night !